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Refuge d'une louve

2 août 2008

Face de livre

Fondu enchainé sur la porte qui se ferme... le bruit du moteur de la voiture qui démarre... La Louve seule dans le divan... la colère sourde qui gronde dans sa tête... les souvenirs... pas le même homme, mais les mêmes amis.  Sa vie mieux rangée qui lui explose à la figure parce que l'orage tarde.  Parce que la pluie se fait attendre. 

Celle qui libère les rivières, des larmes qui se mettent à rouler sur les joues.  De la rage qui se libère.  Des années perdues à se battre contre le vent, contre des moulins, contres les fantômes... La Louve sait trop bien ces choses-là.

Le silence s'installe... elle regarde l'ordi.  Il y a des mois qu'elle n'y a plus touché.  Le doute s'installe.  Y aller ou pas ? 

Une amie lui a dit... tu sais, j'ai un profil sur Facebook et je t'ai envoyé le lien.  Tu n'as qu'à t'y inscrire.  Voilà l'occasion.

La Louve s'installe, s'inscrit, s'insinue... Un lien, deux liens...  Ca y est... le passé est là... en photo... La Louve est prise au piège.  Que faire ? Marche arrière ?  Non, tant pis pour cette fois. 

Etrange de voir que celles qui ont gaché ta vie "La Louve" sont mariées... ont des enfants... et que toi, blessée, mal accompagnée pendant si longtemps, tu n'as passé ton temps qu'à lécher tes plaies béantes, qu'à soigner ton coeur blessé...   de ce qu'elles t'avaient fait ? 

Douze ans de relation médiocre avec un homme qui t'a menti et écorché le coeur... qui t'a promis un bel avenir et ne t'a permis d'avoir ni enfant, ni maison, ni projet, ni avenir...

Finalement qui gagne dans ce monde ?  Lulu(*) a-t-il plus de pouvoir dans ce monde que Celui que l'on dit plein d'Amour et de Compréhension ?

Tu te releveras "La Louve"!  Le chemin est juste plus long que prévu.

(*) voir Constantine : le film

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23 mars 2007

Ma vie mieux rangée

J'avais disparu d'ici parce j'allais de moins en moins bien, jusqu'à me retrouver à nouveau sous anti-dépresseurs. 

Tout ça parce que je me suis accrochée à un travail dont l'ambiance me rongeait de l'intérieur car notre couple avait un projet : partir vivre au Québec.  Réaliser un rêve qui nous semblait merveilleux.  Et pour cela, j'ai supporté ses angoisses, ses doutes, sa mauvaise foi... j'ai supporté d'être la cinquième roue du carosse, sa bouée de sauvetage...   Et puis, j'ai fini par réaliser qu'on n'avait pas de projet, qu'il avait juste lancé une idée au bout de laquelle il n'irait pas, et que je m'accrochait à ce boulot pour rien. 

Entre les réflexions désagréables quand j'ai osé parler d'enfant, les silences qui suivaient mes tentatives de discussion, sa manie de toujours reporter sur moi ses propres problèmes, de me conseiller d'aller voir un psy quand il me "cassait" dans mes moments de joie... et le reste...

Alors, j'ai fait le ménage.  J'ai changé de boulot... et je l'ai viré. 

Et maintenant ?  Et bien maintenant, je vais mieux.  Maintenant je n'ai plus de pincement au coeur en posant la main sur la poignée de la porte le soir quand je rentre... je ne me demande plus s'il aura bu, ou s'il sera sobre...  je ne m'angoisse plus à l'idée du week-end qui arrive, où il n'aura envie de rien faire (comme d'habitude) sauf, aller boire "un" verre avec des amis... 

Maintenant, je me dis que la vie peut être plus gaie, moins lourde à porter.  Maintenant, je me dis que j'arriverai peut-être à réapprendre à aimer la vie...  et à aimer... mais chuuut... ça pour l'instant, c'est une autre histoire.

J'espère juste que les amis comprendront, et qu'ils s'adapteront.  Je ne leur demande pas de faire un choix, mais l'autre tente par tous les moyens d'occuper toute la place auprès d'eux.  Il faut dire aussi que par culpabilité du mal que je lui faisais déjà ou par "pitié", pour qu'il ne soit pas seul, je l'ai laissé faire...

Peut-être que ce week-end, si j'ai le courage, j'irai faire un tour par chez eux, pour leur dire que je suis encore là...

30 juin 2006

d'un trait...

J'ai la mémoire qui flanche

Je m' souviens plus très bien

quel phénomène étrange

m'a menée aussi loin

Les deux pieds dans l'eau

Regarder passer les bateaux

Quelques point blancs

Sur fond de ciel argent

La vie comme du sable

au creux des mains, fuyant

Combien de temps

durent ses sommeils sans rêves

Combien de temps

avant la trêve ?

15 juin 2006

Le monde est fou, voyez-vous

Belgique, un week-end de braderie... deux fillettes disparaissent... le principal "suspect" est un homme condamné quelques années plus tôt pour le viol d'une gamine de 14 ans...  cinq ans... cinq années seulement... c'est tout ce que la justice lui a fait payer.

Cinq ans d'emprisonnement contre une vie gâchée...  dans quel monde on vit...

24 avril 2006

Et bien, voilà

Il faut se rendre à l'évidence... état dépressif... non, c'est pas mon médecin qui le dit, c'est moi.  Je le sais, je suis déjà passée par là.  Bientôt quatre mois que ça dure, et pas moyen de remonter la pente.  Juste envie de m'asseoir, plus bouger, remonter les genoux sous le menton, passer les bras autour, et laisser le temps filer sans plus vouloir m'en soucier.

J'étais passée ici en espérant pouvoir mettre des mots sur les maux qui m'accompagnent.  Je ne parviens pas à les dire, encore moins à déposer mon baluchon de cailloux....

J'ai passé la plus grande partie de ma vie à me battre pour m'en sortir professionnellement et sentimentalement parfois.  Pour certains, la vie est facile... pour d'autres, non.  J'ai arrêté mes études faute de moyens financiers (ce n'est pas de ta faute, papa) et quand on a ces problèmes, et que ça se voit (les huissiers ne sont pas toujours discrets)... l'amour n'est pas toujours au rendez-vous... l'amour est vénal parfois, en tout cas, il l'a été avec moi... Eeeeh non, il n'est pas réservé aux femmes d'être vénales !

Ces derniers mois ont été compliqués, épuisants, démoralisants...  entre le départ de 2 collègues en décembre et la dernière ici début avril... ce qui m'a laissée seule avec le cerbère et mon chef.  Les soucis à la maison, puisque mon compagnon a perdu son travail, et qu'il a fallu le soutenir comme je pouvais.  Les postes pour lesquels je pourrais potentiellement postuler en interne, mais qui , renseignements pris, ont déjà été attribués (de manière officieuse comme de coutume)...  Deux "amis" qui ont pris leurs distances, il paraît que "j'ai changé" (dixit l'un d'eux)... ben oui, évidemment j'ai changé, le clown est triste, il ne fait plus rire alors autant aller voir ailleurs.  Me voilà, dans cette ambiance morose, à faire le bilan sur ma vie.

Je disais "ces derniers mois", mais ça fait plus de 2 ans que l'ambiance de travail se dégrade ici.  Seulement, les autres m'aidaient à tenir... maintenant, je me retrouve seule, et coincée ici.  Sans perspective de pouvoir bouger avant encore 2 longues années.  Résultat, plus confiance en moi, plus envie de rien, plus d'énergie pour entreprendre, concentration en berne, envie de démissioner...  Et pas certaine d'avoir la force de me prendre en main.  Pourtant, il le faut.  Il faut que je m'occupe de moi, et que je me sorte de là...

Mais quand, et comment ?  Je ne sais pas. 

Peut-être que je repasserai par là... de temps à autre... peut-être  pas... 

*l'impression d'être rien, ni personne*

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31 mars 2006

Question...

... superficielle et totalement superflue...

Faut-il être une blonde siliconée et tatouée, ceintrée dans un pantalon enfilé au chausse-pied, pour pouvoir légitimement apprécier la voix de Lara Fabian ?

Sentiment d'incompréhensions-collatérales

* Sur ce, je vais me suissider à l'Emmenthal*

31 mars 2006

Le ciel est lourd

Les nuages s'avancent, roulent, menacent, s'étendent, s'effilochent en masses d'ouates étirées, envahissent le ciel... le vent se lève, frôle les joues, flirte sur les lèvres, passe dans le cou et s'enfuit en ébouriffant les cheveux...

Une goutte, puis deux, puis trois... elles s'enchaînent, entêtées, sans pitié, les unes après les autres, s'écrasent sur l'asphalte, se rassemblent et entament leur course folle sur les trottoirs, descendent les bordures, jouent sous les roues des voitures, s'engouffrent dans les égouts, vers les canaux et disparaissent...

La Louve regarde le ciel, la pluie, le monde qui s'agite en dessous, à travers les vitres zébrées de pluie... chaque goutte s'alourdissant des autres toutes proches pour progresser, laissant un peu d'elle même derrière elle* ... se demandant si certaines atteindront l'océan... elle veut y croire, un peu, quand même...

Les anciens prédisaient le temps qu'il fera en regardant le ciel.  Petite, la Louve sentait l'orage venir.  Comme ça, sans même s'en apercevoir.  C'était son père qui observait la Louve, ses petites mèches qui bouclaient et sa nervosité, comme si elle célébrait l'arrivée des éclairs en rendant au ciel un peu d'énergie...

La Louve ne sait plus ces choses-là... les nuages du ciel se sont immissés dans sa tête...  et un rayon de soleil n'y change rien.  Elle ne sait qu'en faire... ça picote, ça chatouille, mais ça n'accroche pas... sitôt passé, sitôt perdu.

* Serait-ce ça l'utopie d'un monde idéal... (ap)prendre un peu des autres pour avancer, en laissant un peu de soi à chaque fois ?

28 mars 2006

Pas grand chose

à dire...

Avec un peu de lumière, j'y verrai peut-être plus clair...    

lalm002_lotus1

21 mars 2006

Grooooosse fatigue

En dehors du Cerbère qui me bassine les oreilles à travers ses milliards de conversation avec ses enfants à propos de :

- le nombre de popo de la petite la dernière fois qu'elle l'a gardée
- la prostate de son (ex-) mari
- le copain (si-si, c'est juste un copain) avec qui elle conclu la conversation par "je t'aime"
- le même copain à qui elle dit qu'il serait probablement mieux avec une espagnole (ma cerbère est espagnole) qu'avec une fille des pays de l'est
- les fautes d'orthographe relevées dans les courriers reçus
- les cancans méchants sur les gens
- son ton agressif quand elle a envie de me contredire (pour dire le contraire 1/4 d'heure après, c-à-d la même chose que moi)
- la tentative de contrôle global du dit (ex-)mari qui refait sa vie
- l'organisation (en règle) de la surveillance des faits'zé'gestes de tout le monde
- etc, etc

Je me suis dit, qu'il devait bien y avoir une autre raison à ce sentiment de fatigue que je trimbale à longueur de semaine, et j'arrive sur ça :

spid

VassIssDatVooorEeeenSakwé ?   Réponse : une toile d'araignée ordinaire (Et non, pas en importation directe de ma boîte crânienne !)

.

.

.

.

Bon, ça ce n'est rien... Ce qui me fait peur, c'est ça :

spicaf

Re-VassIssDatVooorEeeenSakwé ?  Réponse : aussi une toile d'araignée... mais celle-là a reçu une dose de caféine...

C'est décidé, demain j'arrête... euh... enfin... je diminue en tout cas !

*Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzz*

21 mars 2006

Trois minutes plus tôt...

Ma cerbère vient d'avoir un flash de lucidité... au téléphone... avec son ex-mari...

Elle (réconfortante) : "mais non, Machin, c'est pas bénin comme opération, mais t'es pas le premier non plus à te faire opérer de la prostate"
Machin (sur les nerfs) : "blablabla" (ben oui, c'est au téléphone et je ne l'entend pas, lui, au moins!)
Elle (éclair de lucidité) : "non, forcément... en même temps, ce n'est pas une opération des amygdales"
....
Moi (dans mon coin, seule dans ma tête) : "ah non, parce que les amygdales, c'est pas la même chose, quoique à force d'avoir une (ex-)femme comme toi, moi aussi, j'aurais eu les boules !"

*Elle me fatigue des fois, mais y a des fois, c'est toutes les fois...*

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